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Ô toi mon fils

Ô toi mon fils Dont le délire même Fut folie de l’extrême,
Où l’inattendu
Était imprévisible.

Fatale te fut « la blanche »
Ta course d’enfant est finie
Et
Ta course d’homme a déjà fuit.

Que te reste-il en souvenir ?

Tu fus tu fuis va mon fils va,
Longue sera l’absence,

L’éternité.

Ô ce sourire qui s’incline
D’une douceur enfantine

Dont la vie au dernier souffle
Retient le souffle !



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