Sans noirceur, cette nuit de mai,
Silencieuse, est rassurante,
Mais rien ne la rend émouvante.
Ô les astres qui m'exaltaient!
Mes yeux ne quittaient pas l'espace,
Seulette, émue, je frissonnais,
Le spectacle me fascinait.
Perdue à jamais cette grâce.
Ce fut comme un chagrin d'amour.
Nulle tristesse n'est durable,
Aucun bonheur irremplaçable.
L'espérance renaît toujours.
Veillant seule, étonnée soudain
Voyant que la nuit n'est pas noire,
Je me souviens, tendre mémoire,
De l'immense indicible écrin.
4 mai 2014
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