#SexismePasNotreGenre : vous avez 12 jours pour aller voir la pièce et en parler autour de vous !
« Il est très difficile à une femme d'agir en égale de l'homme tant que cette égalité n'est pas universellement reconnue et concrètement réalisée. » La fin du mépris ? Pas encore ! Le sexisme ordinaire est tellement généralisé qu'il est presque invisible. Les femmes elles-mêmes ont intégré les clichés dont elles sont victimes. Bien pire, il est des millions de femmes qui subissent toujours des traditions néfastes. Elles doivent se battre pour faire des études …ou pour ne pas être excisées, violées, battues, enfermées, traitées comme du bétail humain. Vous souvient –il de cette jeune héroïne pakistanaise qui âgée de 17 ans, obtenait le Prix Nobel de la paix en 2014? Malala Yousafzai, fille d’un militant convaincu pour l’éducation des femmes.
Et puis enfin il y a ces Femen médiatiques…qui après la révolution orange en Ukraine, manifestent l'été 2008, déguisées en prostituées, pour dénoncer l'importance de la prostitution en Ukraine. En 2009, elles innovent en manifestant seins nus contre la pornographie en ligne. Elles choisissent ainsi de dénuder leur poitrine, les seins nus symbolisant la condition des femmes ukrainiennes : pauvres, vulnérables, propriétaires seulement de leurs corps.
« Nous sommes les petites filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler » est un manifeste salutaire, saluant le combat des femmes depuis 1913, retraçant l’histoire de leur pénible chemin vers la dignité et l’égalité. Une urgence par ce que « Si l’on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite ». Une pièce redisant combien nous est nécessaire la phrase de Simone de Beauvoir « N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant… » Ce qu’estiment Christine Delmotte, metteur en scène et son quintet sulfureux de comédiennes vaillantes, provocatrices, généreuses et engagées jusqu’au bout des cheveux, courts ou longs, militantes jusqu’au bout des seins pour certaines… Elles sont spectaculaires. Le titre de la création est emprunté à la pancarte d’une manifestante. Ce slogan "paraît très juste et, dit Christine Delmotte, il pourrait être revendiqué par tous les personnages du spectacle"Les héroïnes se nomment Sophie Barbi, Daphné D’Heur, Isabelle De Beir, Catherine Decrolier et Mathilde Rault. Elles sont magnifiques.
La scénographie est haletante, les moyens sont home-made comme certaines bombes. La bande d'heureuses complices, féminines et épanouies, déborde d’ingéniosité pour présenter leur vaste dossier pédagogique live. Et on est loin des stéréotypes des MLF enragées des golden sixties. Quant à la femme des années 80, cela fait peut-être ringard maintenant, mais la bataille et loin d’être gagnée. Les femmes ne sont encore que 14% dans les conseils d’administration des entreprises. En moyenne, les hommes gagnent 19% de plus que les femmes, et cette différence persiste tout au long de la vie. Combien de coups de reins encore pour secouer la pesanteur du joug sexiste? C’est que chacun de nous se doit de traquer la « blague » ou le comportement sexiste.
Suggestions de la réalisatrice : La bataille pourrait-t-elle se livrer sur le plan de la maternité, dernier refuge de l’inégalité des sexes? Elle vous offrira en prime un balayage maison délirant des nouvelles constellations familiales! Un seul regret : l’absence de ces sorcières d’antan dont on aurait aimé honorer la mémoire, car les honorer c'est faire l'éveil devant la crainte de nouvelles formes d'inquisition, c'est dénoncer les discours fondamentalistes qui se présentent comme vérités immuables. Depuis toujours, on pratique la recherche de boucs émissaires responsables de tous les maux de la société, et on ferme pudiquement les yeux.
CRÉATION
Générique:
Avec:
Sophie Barbi
Daphné D’Heur (et création sonore)
Isabelle De Beir
Catherine Decrolier
Mathilde Rault
COLLABORATION À LA SCÉNOGRAPHIE
Noémie Vanheste, Antoine Vilain aux éclairages
REGIE GENERALE
Antoine Vilain
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE
Fanny Donckels
ÉCRITURE, SCÉNOGRAPHIE & MISE EN SCÈNE
Christine Delmotte
COPRODUCTION
Cie Biloxi 48 | Théâtre en Liberté
DUREE DU SPECTACLE
1h25 sans entracte
Du 11 novembre au 10 décembre 2016
Devant le succès du spectacle NOUS SOMMES LES PETITES FILLES DES SORCIERES QUE VOUS N'AVEZ PAS PU BRÛLER, deux représentations supplémentaires sont ouvertes
LES SAMEDIS 3 ET 10 DECEMBRE, à 15 h 00
https://fr.wikipedia.org/wiki/Malala_Yousafzai
https://fr.wikipedia.org/wiki/Femen
https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme
Commentaires
Lundi 5 mars 2018
Venez découvrir "NOUS SOMMES LES PETITES FILLES DES SORCIÈRES (...)" de la Cie Biloxi 48
> À L'espace Francisco Ferrer de la cité miroir/Sauvenière
> le 05/03/2018 à 20h
> Infos et réservations : http://www.citemiroir.be/…/nous-sommes-les-petites-filles-d…
> Réservations pro : 0477 49 89 19 ou contact@adlibdiffusion.be
"Quatre actrices racontent quatre épisodes clé de l'histoire des femmes : les suffragettes en Angleterre et leur lutte pour le droit de vote en 1913, les féministes en France pour le droit à l'avortement en 1971, la jeune Malala au Pakistan pour le droit à l'éducation en 2012, les Femen en Ukraine contre les dictateurs et les prédicateurs religieux. Et une projection dans le futur..."
Un regard sur le siècle et l'évolution du droit des femmes : ses énormes progrès et ses moments de régression.
Ne dit-on pas qu'on peut mesurer la santé d’une démocratie à la manière dont elle traite les femmes et les homosexuels ?
Bruxelles, Avignon, Stavelot, Liège… « Nous sommes les petites filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler ! » voyage de janvier à juillet 2018. Au plaisir de vous y rencontrer.
Quatre actrices racontent quatre épisodes clés de l’histoire des femmes : les suffragettes en Angleterre et leur lutte pour le droit de vote en 1913, les féministes en France pour le droit à l’avortement en 1971, la jeune Malala au Pakistan pour le droit à l’éducation en 2012, les Femen en Ukraine contre les dictateurs et les prédicateurs religieux. Et une projection dans le futur…
Nous jouons à Propulse, le rendez-vous des arts de la scène, le 30 janvier 2018 à 11h45 et à 16h20, à La Maison qui chante/Ixelles-
au Centre Culturel de Stavelot le 1 février à 13h30 et à 20h-
à la Cité Miroir de Liège le 5 mars à 20h.
Nous jouons au théâtre Episcène à Avignon du 6 au 29 juillet 2018.
Avec Sophie Barbi, Daphne D'Heur, Mathilde Rault et Stéphanie Van Vyve. Ecriture et mise en scène de Christine Delmotte. Avec la collaboration artistique de Catherine Decrolier, Isabelle De Beir, Fanny Donckels, Noémie Vanheste, Antoine Vilain, Nicola Pavoni, Jeanne Delsarte, Marie Diaby, Eva Zago
"Nous sommes les petites filles des sorcières que vous n'avez pas pu brûler!" de Christine Delmotte, avec Sophie Barbi, Daphne D'Heur, Mathilde Rault et Stéphanie Van Vyve. Avec la collaboration artistique d'Antoine Vilain, Noémie Vanheste, Fanny Donckels, Isabelle De Beir, Catherine Decrolier, Jeanne Delsarte, Marie Diaby, Nicola Pavoni. Ad diffusion et Anna Giolo. La Compagnie Biloxi 48 et Charlotte Dumont.
Le 18 mai 2017
à 13H30
> représentation suivie d'une rencontre "bord-plateau"
Au Théâtre de Namur (Grande salle)
Place du Théâtre 2 – 5000 Namur
Dans le cadre d'une programmation de l'Action Femmes de la CNE (Centrale Nationale des Employés de la CSC) et de l'Assemblée Femmes du 18 mai 2017
https://www.facebook.com/BX1officiel/videos/679053425593304/?hc_ref...
https://www.franceculture.fr/histoire/avant-la-loi-veil-le-coup-dec...
C’était le 5 avril 1971. Dans Le Nouvel Observateur, 343 femmes signaient un manifesteet déclaraient avoir eu recours à l’avortement malgré l’interdiction pénale, et réclamaient le droit à disposer de leur corps.
En 1999, pour l'émission L'Histoire en direct, Emmanuel Laurentin retraçait l'histoire de cette lutte féministe qui a posé les jalons de la loi Veil pour la légalisation de l'avortement. En filigrane, des noms de signataires, sorte de fil rouge mémoriel de cet engagement, égrènent le documentaire.
https://www.franceculture.fr/histoire/avant-la-loi-veil-le-coup-dec...
C’était le 5 avril 1971. Dans Le Nouvel Observateur, 343 femmes signaient un manifesteet déclaraient avoir eu recours à l’avortement malgré l’interdiction pénale, et réclamaient le droit à disposer de leur corps.
En 1999, pour l'émission L'Histoire en direct, Emmanuel Laurentin retraçait l'histoire de cette lutte féministe qui a posé les jalons de la loi Veil pour la légalisation de l'avortement. En filigrane, des noms de signataires, sorte de fil rouge mémoriel de cet engagement, égrènent le documentaire.
http://lareleveetlapeste.fr/homme-empecher-femme-davorter-nouvelle-...
"Je suis éprise d'une liberté étrangère
venue d'ivresses anciennes
Elle m'apporte le poivre de plaines sorcières
où tout ce qui pousse est fleur de brûlure
J'ai croisé sa route et l'ai suivie
Des choix s'offrent toujours
baisers de feu
à chaque tentation pour n'en ignorer aucune
Les bras couverts d'un duvet de rapace
Mon ventre couvert d'écailles
à l'ouest de mon âme je m'étire
où le regard échappe à l'horizon
Je suis éprise de ce qui n'est à personne
pauvreté folle - de l'or entre mes mains
J'en fais des trésors pour aimer
Je suis éprise de ce qui n'a ni prix ni maître
mon cœur m'échappe
toujours plus proche du vide
à chaque pas plus libre"
Leila Zhour
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophi...
Bonne(s) et heureuse(s) Année(s)!
Pour Christophe Barbier, l'égalité salariale femmes-hommes serait... un problème pour l'économie !
Dans un pays où les femmes gagnent en moyenne 23% de moins que les hommes (on passe à 9% lorsqu'on compare des postes à compétences égales, avec même secteur, même temps de travail et même taille d'entreprise), voici donc la concrétisation de l'égalité salariale reléguée au rang d'utopie bien "jolie", en quelques mots et sans contradiction. Sic "si d’un seul coup on dit « les femmes sont payées comme les hommes »,tout le monde va applaudir mais les entreprises vont avoir beaucoup de mal à encaisser ce surcoût de main-d’oeuvre."
http://www.marianne.net/christophe-barbier-egalite-salariale-femmes...