Soliloque
Sur la route de son destin,
Qui est rarement rectiligne,
Chacun espère certains signes,
S'aventurant de bon matin.
On ne peut, allant en arrière,
Corriger des gestes posés.
Ni à son gré se proposer
De démolir une barrière.
Le trajet dépend du hasard,
Qui intervient, imprévisible.
Il paraît souvent impossible
D'agir utilement trop tard.
Quand restent séparés deux êtres,
Qui se sont aimés tendrement,
L'un, ou les deux, possiblement
En rêvant murmurent: peut-être!
Or, si visité par l'espoir,
L'un pense à la technologie,
Elle peut faire par magie,
Ce que nul n'aurait pu prévoir.
J'y recourus avec ferveur.
Se réalisa un miracle.
Ô cet émoi inoubliable!
Suivirent vingt ans de douceur.
28 juin 2014
Commentaires