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Normal para-normal.

 

Une enfance bizarre, au sens où je roulais parfois dans une diligence « eh oui ! » ou dans une calèche ou sur le dos d’un cheval offert par mon grand-père paternel pour ma communion.  Enfant des campagnes, parents pas fermiers, je me disais « fille de la Nature » et ouvrait volontiers mes bras au vent dans l’espoir de me laisser porter par lui.

De l’intuition, oui, j’en avais, mais rien de véritablement « anormal ».

Adolescence au couvent, mariage, enfants et début des manifestations étranges : télépathie avec mon fils et une de mes sœurs notamment, dont je savais prévoir l’arrivée et rentrer chez moi pour l’accueillir (j’habitais en Allemagne) etc….   Rien d’extraordinaire pour moi, je m’y habituais et eux aussi.

 

La face B commence réellement au début des années 90.

Nous sommes rentrés au pays et je travaillais comme « cadre, personne valide » dans un atelier protégé.  Je pense que le fait de m’occuper de personnes affaiblies par la vie a déclenché cette face B et le fait d’être l’amie d’un Psycho-pédagogue qui avait fait ses études, avec le professeur Dirckens et participé à des expériences avec celui-ci, sur le para-normal et avec qui je pouvais parler librement du sujet.

.

Un matin, ou plutôt la fin d’une nuit, je me suis retrouvée dans une chambre (celle que j’occupe). Un corps comme raidi dans la crampe de la mort, en position fœtale gisait dans le lit.

J’avais personnellement, la forme d’une petite bille, vraiment minuscule…….. et j’ai revêtu ce corps, comme un vêtement (j’ignore pourquoi : est-ce lui qui m’a attiré, moi par curiosité ou autre raison ?).

C’était dur à enfiler, vraiment très dur !  J’imagine qu’il est plus facile d’enfiler une armure.

 

Tout à coup, (rapide) la petite bille s’est retrouvée dans une orbite oculaire.  « Je marchais sur quelque chose de mou, dans cette caverne des yeux et puis, soudain, la « bille » a pris possession des deux cavernes et je me suis mise à voir, à regarder par ces trous ce qui m’entourait, ce que je voyais précédemment par l’esprit.

Je savais que j’allais devoir me lever, devoir aller travailler.  Je connaissais la face A du disque de l’existence de ce corps, tout ce qui avait précédé…. Et tout ce que je devais faire suivre.

 Je me sentais dans un état étrange, coincée dans ce corps dont j’ai pu, une fois, volontairement, « en promenade » m’échapper, maintenue au corps par un immense ruban gazeux « en trois dimensions ».

 

Cet état, que j’ai partagé avec mon ami, évidemment, a duré toute la journée.  Imaginez que vous regardez par deux trous de serrure réunis en un seul et que vous remplacez, au pied levé, un acteur dont le rôle devait se poursuivre.  Ma journée fut celle-là.  Les jours suivants, tout alla mieux, « j’entrais, de mieux en mieux, dans la peau du personnage ».

 

Je pouvais, par moment prédire que le téléphone allait sonner et qui serait à l’appareil, si nous pouvions ou non prêter le camion, parce que nous allions en avoir besoin.  Enfin, des tas de banalités du genre.  Ces phénomènes avaient lieu ailleurs, mais surtout lorsque j’étais là-bas, comme si « l’amour » de mon travail et des personnes était le déclencheur.

 

Je suis maintenant retraitée et rare sont les phénomènes.  Or, quelques jours avant la rédaction de mon brouillon de poème « en trois dimensions », je me suis éveillée un matin, tout à fait normalement, sauf qu’au-dessus de moi, un grand sapin de Noël blanc et lumineux « en trois dimensions » flottait.  Deux ou trois boules de Noël rouge ont pris place sur son sommet, puis un ruban rouge en cocarde.  Cela a duré environ une minute : c’est long, devant l’inexplicable, une minute.  Je suis restée sidérée sans bouger, espérant autre chose, comme la fin d’un rêve, mais rien, mon sapin avait disparu.

 

Le lendemain matin, éveil habituel, mais un bruit de vol d’oiseau attira mes oreilles et mon regard.

Il venait de la direction de la fenêtre fermée « quoi de plus normal » et se posa sur les chrysanthèmes en soie qui se trouvent dans un vase sur le guéridon posé auprès de mon lit.  Je ne vois pas bien sans mes lunettes, or je le voyais distinctement «  en trois dimensions » passant du bleu au rouge, et puis, tout à coup, un bustier très coloré (soutien de femme avec basque) s’est trouvé auprès de moi à portée de main.

J’ai voulu le saisir et ma main l’a traversé.  Il a disparu suivi de l’oiseau.

 

Le lendemain matin, intriguée par ce qui allait ou non se passer, j’ai attendu un bon moment avant d’ouvrir les yeux.  Un vaisseau intersidéral doré, de la taille d’un jouet, étant donné son éloignement (avec cependant une impression de proximité) flottait à mes côtés.

On aurait dit deux cigares fuselés et reliés par une passerelle.  Je n’avais qu’à tendre la main pour le toucher peut-être, mais quelque chose m’a retenue, empêchée de le faire, comme si il allait me happer.

Il faut dire, que depuis le début des années 90, j’ai plus d’une fois rêvé cette fois, que l’on était à ma recherche (de façon négative).

 

Le lendemain matin, même scénario.  J’attends avant d’ouvrir les yeux, le temps d’être sûre d’être bien éveillée.  Lorsque je les ouvre, un ballon de la taille d’un ballon de jeux, blanc je crois, tout perforé flottait au-dessus de moi, très près.  Il s’est mis à grossir jusqu’à avoir la taille d’un gros ballon de plage éclairé de l’intérieur par une intense lumière qui fusait de toute part par les trous très nombreux.  Je ne sais pas être précise sur la couleur, quoique très proche, tant la lumière était intense.

 Chaque phénomène a duré environ une minute…. Je crois.

 

Le soir de ce jour, j’écrivais «en trois dimensions » et le publiais aussitôt.

Qui a lu sur A & L, ou vu la vidéo sur youtube de mon poème « l’Arcane sans nom » sait que son capitaine féminin est tombé d’un vaisseau et qu’on le cherche.  Je vous laisse imaginer le reste.

Quant à ma santé mentale, je vous rassure, tout va bien.  Existe-t-il des mondes parallèles, des autres parts vivants ?

Quoiqu’il en soit, depuis que je vous ai livré mon texte, en brouillon, plus rien ne s’est passé….. si ce n’est l’heure anniversaire hier à 18 heures, du décès de mon époux l’an dernier.

 

Voilà ma petite nouvelle du jour.  Je ne vous demande pas d’y croire : j’y crois et c’est peut-être suffisant.  Fiction ou vérité..... à vous de décider.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES……. Ou d’ailleurs !

 

 

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Commentaires

  • Bonjour chère Sylviane.

    Merci de ta présence.

    Je t'invite à te rendre sur la suite de ce texte et de lire les commentaires : tu ne seras pas surprise je crois.

    N'oublie pas, sur la suite !

    Bisous, Claudine.

  • l 'amour ns porte  l'amour ns conduit  l'amour libère les verrous de la peur....COOL LES AMIS demeuront  créatifs.LOVE.MAMYBLUE

  • J 'apprécie bcp ces échanges paranormaux.....PENSER LUIMIERE et bénis ta demeure.....IL Y A DES FANTOMES et ames errantes certes.....CLOISONNEES.....mais une seule prière ou un poème  venant de cœur les conduiront vers la LUMIERE primordiale  originelle.... QUE NS portons aussi  en notre cœur d'enfant avec lequel  ns créons et écrivons...SHAALOM  que ma paix soit avec vous

  • La maison hantée d'Anderlues


                    La famille Delabelle vient d'acquérir une maison à Anderlues. Or, leur première nuit ne se passe pas comme prévue... A 22h, des coups forts se font entendre : le bruit provient de l'étage où les enfants se sont mis à hurler. Les coups ne cesseront pas avant trois heures et se reproduiront le lendemain, et les jours suivants à la même heure, augmentant en intensité.
    La police, qui s'est rendue sur les lieux, ne peut que constater, après avoir fouillé en vain l'immeuble, le bruit et son origine : une paroi qui sépare les chambres des enfants...
    Les autorités municipales décident de supprimer la fameuse cloison. A l'instant où l'on abattait la cloison, les témoins entendirent une plainte lugubre s'en échapper qui se répercuta à cent mètres à la ronde. Dès ce moment-là, la maison cessa d'être hantée....
     
    Voilà un article assez bref que l'on trouve sur le Net, concernant la maison hantée d'Anderlues, dont je vous parlais hier.            
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  • Bonsoir Jacqueline et merci d'être passée me lire.

    Je te souhaite une bonne fin de journée.  Bisous, Claudine.

  • J'aime beaucoup le témoignage de Solenn qui vit en bonne intelligence avec les 'ombres'. Celles-ci ne lui veulent aucun mal sinon ce serait déjà fait depuis longtemps. Mais ces petits billets d'amour sont tellement beaux, j'en suis toute émue et je suis sûre qu'elles aussi.

    Je crois en Dieu et donc aux saints. Je pense qu'on a canonisé certaines personnes qui ne le méritaient pas toujours mais pour les autres, si on croit aux apparitions de la Vierge, par exemple, pourquoi n'y en aurait-il pas d'autres?

    Quand mon mari est décédé, j'ai beaucoup parlé avec lui. Il était présent. Je ne le voyais pas avec mes yeux mais je le voyais à l'intérieur de moi (c'est difficile à l'expliquer). Nous nous parlions beaucoup. Tout comme nous le faisions de son vivant. 

    J'ai un jour expliqué cela à une amie 'voyante' et elle m'a dit qu'il fallait que je lui explique qu'il était mort et qu'il devait suivre son chemin. Il paraît que c'est important pour eux. J'ai dû prendre sur moi, parce que je n'avais pas envie qu'il s'en aille. Mais puisqu'il en allait de son bonheur, je lui ai parlé. A partir de ce jour, je ne l'ai plus ni vu ni senti... Mais depuis quelques temps, il revient parfois, autrement. Plein de bonnes choses m'arrivent et ce qui ne va pas s'arrange miraculeusement... Je sais qu'il veille sur moi. De là où il se trouve maintenant, on le lui permet. Il était tellement gentil que je ne m'inquiète pas pour lui.

  • Bonjour Joëlle.

    Je crois que dans toutes les religions, dans toutes les cultures, on y croit parce que cela est porteur de l'espoir dont nous avons besoin.

    A tous ceux qui disent balivernes que tout cela et que l'on voit sortir de l'église le dimanche que répondre d'autres que la réponse qu'ils ont déjà en eux.  Je crois en un Dieu que je ne vois pas, dont on n'a fait que me parler ou que je ressens profondément au fond de moi.  Je l'admets parce que beaucoup l'admettent officiellement par le baptême, la communion etc.. mais pas question d'admettre tout haut ce que la majorité chuchote, pas question de faire rire de moi.  Ont-ils plus ou moins de preuves de l'existence ou de l'inexistence de ces manifestations ?  Alors, laissons leur la liberté de croire ou de ne pas croire, en présence d'autres personnes mais, ainsi que tu le dis, bien des vies ont parfois été sauvées parce qu'elles avaient cru ! D'où provenait cette force ?

    Bisous Joëlle et à bientôt.

    Claudine.

  • Merci Solen et bon dimanche à toi aussi.

    Bisous, Claudine.

  • Bonjour Sylviane.

    Merci de ton commentaire qui inspire l'optimisme à suivre des demains.

    Je ne sais pas si ces belles choses trouveront enfin la paix dans cette vie sur cette planète, mais que cela soit ici ou ailleurs, du moment qu'enfin elles surviennent, c'est déjà merveilleux d'y croire.

    Bisous et bonne fin de dimanche.  Claudine.

  •  Merci Claudine . Je n'ai plus de visites depuis un bon moment , je suppose que cette âme est en paix .

    Bon dimanche , avec ici un rayon de soleil , nuages s'éloignant pour laisser voir un coin de ciel bleu .

    Pensées particulièrement douces vers toi , en cette période anniversaire du décès de ton époux .

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