Le loup n'est plus debout,
étendu, seul et défunt sur les sombres cailloux.
Au loin, le cri lugubre du hibou résonne dans le paysage roux !
Oh triste automne ; j'ai la tête qui bourdonne à force de le pleurer,
vivant et bondissant je l'imagine partout.
Le loup n'est plus auprès de sa louve si douce,
dont la robe chaude et acajou,
accaparait toute la pensée des loups !
Le loup n'est plus debout,
seul, étendu et défunt sur les sombres cailloux
Au loin, le cri lugubre du hibou, endeuille le paysage roux !
Contre la louve veuve, les louveteaux depuis peu sont debout.
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