C'est un recueil qui m'est cher et m'a coûté une partie de ma santé mais je ne regrette pas de l'avoir écrit et, de ce fait, préservé.
Femmes
Les femmes-éoliennes au soleil
Déploient comme autant de flambeaux
Leurs chevelures et bannières.
Sur les flots, les femmes-marines
Voient perler à fleur de duvet
Les embruns salés de la vie.
Derrière les fards chimiques de l'industrie mortelle,
Les femmes-vitrines cachent leur pâle visage
Dans les villes embrumées
Et les femmes de bois desséché
Au désespoir parcheminé
Hantent les longues nuits des Maisons de la
Fin.
Comme mes autres recueils on peut facilement se procurer celui-ci sur le site internet de la FNAC.
Bonne lecture à vous.
M.S.
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