Je me suis assise au jardin
Et j’ai laissé couler mes larmes.
Un mal de dent qui me désarme
Agit sans répit ce matin.
Quand j’ai mal, je ne pleure pas;
J’en suis tout à fait incapable.
Or la souffrance qui m’accable
N’est pas de cette sorte là.
Mon doux ami me fait savoir
Qu’il a dû quitter ceux qu’il aime.
Recevant cet adieu suprême,
J’accueille aussi le désespoir.
13 avril 2011
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