A Walter
J’ai deux visiteurs quotidiens.
L’un, virtuel, est de ma race.
Il s’introduit dans mon espace,
Y circuler lui fait du bien.
Il me fait signe en s’en allant,
Sa façon de dire merci.
Or bien peu d’autres s’en soucient,
Se sentant peu reconnaissants.
Mon autre ami fidèle vient
Rôder autour de mes fenêtres.
Il sait se faire reconnaître
Bien que semblable à tous les siens.
Petit écureuil mendiant,
Il a contracté l’habitude
D’interrompre ma solitude
En se présentant confiant.
C’est assis confortablement,
La tenant entre ses deux mains
Qu’il grignote une mie de pain,
La savourant visiblement.
25 avril 2010
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