Dans le matin gris monte une musique jazzy
Une voix rauque invite à la mélancolie...
Dans un rythme doux les souvenirs abondent
Au bord des cils hésite une larme vagabonde...
Ce n'est pas encore l'hiver, mais froid envahit
Ce n'est pas le corps mais le cœur qui est transit!
L'impuissance des efforts et ce cri trop rentré...
Le désir fort et fou, d'être malgré tout aimé!
Et soudain une envie de contempler la mer
Comme si l'étendue d'eau effaçait nos déserts!
Une bûche sur le feu où crépitent des brindilles
Un appel si vibrant vers tes beaux yeux qui brillent!
J.G.
Commentaires
Chers ami(es) d'A et L,
Merci d'être venus partager ce moment mélancolique, cette atmosphère où l'hiver pointe et tout à coup comme un frisson... un regret du soleil qui se fait plus rare et tellement précieux... Le partage sur ce site est un bonheur toujours et miraculeusement présent!
Belle semaine à tous
Amitiés
Jacqueline
Très belle mélancolie du coeur qui envoye notre regard vers l'évasion des douceurs.
Mes yeux pétillent en lisant vos mots,très touchant ce poème merci du partage, Chantal
En quelques lignes, on a devant nous un beau tableau! Qui laisse rêveur.Bravo Jacqueline.
Bonne fin de semaine.
Amitiés.
Adyne
Quel chaleureux espoir de chaleur! merci Jacqueline!
Quel chaleureux espoir de chaleur! merci Rolande!
Ah! cette mélancolie qui vous transite au coeur ...et qu'un rien suffit à réveiller. Mais ce "rien" vient d'un lointain passé de souffrances et de cris imprimé dans nos gênes d'êtres humains fragiles, nous ces "petits riens" de l'espace et du temps.
Réchauffés par "une bûche sur le feu". Comme en ces temps très reculés, perdus dans les arcanes du Passé.
Mêmes gestes, mêmes palliatifs à notre "Mal être".
Merci Jacqueline pour ce billet du week end que je te souhaite plein "d'eau pour effacer nos déserts".
Bisous. Mère Grand.