La brume offre au matin une robe grisâtre,
Les branches dénudées percent un ciel ouaté.
Quelques oiseaux frileux s'envolent opiniâtres
Et le jour lentement dévoile pavés mouillés....
L'esprit sommeille encore de langueur encombré.
Les membres lourds dérouillent des muscles engourdis.
Déjà l'eau chaude chante, l'air en est embué...
La journée sera belle, on en prend le pari!
Alors maison s'éveille au cri de la bouilloire.
Aussi, près de la table s'installe une chaleur.
Chaton attend son lait le regard plein d'espoir
Et joyeuse marmaille piaille avec ardeur!
Il faut quitter le nid, partir dans le brouillard
Un pâle soleil d'hiver est au bord des nuages...
Courage, ne voulons pas prendre trop de retard.
Dehors journée s'avance, allons tourner les pages...
J.G.
Commentaires
Merci Michel pour ton commentaire... Ah! l'odeur du café dans un petit matin frileux... un petit bonheur de la vie!
Un petit matin comme on les aime, on y sent même l'odeur du café.