Ma liberté commence là où quelqu’un ou quelque chose m’interdit d’être moi-même. Je sens alors mes sens se bousculer, se renverser, s’horripiler. Ma liberté est d’être comme je suis, comme j’étais, comme je serai. Sans contrainte aucune, je pense, j’écoute, je refuse, j’agis, je bouge. Je n’ai de religion que mon cœur à aimer.
Dans ce monde cruel, j’aime parce que je suis libre, parce que ma liberté est plus forte que les chaînes que l’on veut imposer. J’aime pour effacer les images immondes du mal. J’aime pour soulager ces outrages à la vie. J’aime pour consoler ce petit homme qui a perdu sa famille, pour celle qui n’a plus de maman, de grand frère ou de papa.
Bizarrement ma colère s’est transformée en amour et il se décuple pour ceux qui souffrent
Commentaires
Merci Gil pour cette réponse. Haïr est enfoncer le monde et nous ne pouvons pas laisser ce monde plein de haine à nos enfants sans réagir. Même si la liberté n'est qu'un mot, il représente énormément et l'écrire avec amour doit inspirer les hommes. L'argent et le pouvoir sont les véritables fléaux de l'humanité.
Il ne reste à nous qu'à le dénoncer avec nos mots. Et crier fort haut " liberté."
Bonne journée.Amitiés
Josette
Bonjour Josette
Depuis fort longuement, je pense que la liberté est un concept abstrait fort récent qui n’a jamais eu et qui n’a toujours pas d’appuis concrets dans les sociétés humaines qui sont toutes marquées par des contrats sociaux de domination-soumission. Comme vous l’indiquez, s’impose à nous chaque jour tout le contraire d’un monde désirable, pacifique, fraternel, vertueux et libre, s’impose un monde cruel, obscène, absurde, publiciste agressif de valeurs frelatées, calamiteuses. S’impose à nous la multitude des attentats contre le genre humain, qui ne sont pas juste le fait de gens fanatisés que l’on dit barbares, mais le fait de tous les pouvoirs économique, politique, laïques et religieux, destructeurs, fossoyeurs de millions de vies humaines, de tout ce qui est vivant, de tout ce qui nous est vital à savoir l’eau, l’air, toutes les ressources de la planète avec cette ineptie de penser que tout est recyclable indéfiniment, et qu’avec quelques gadgets écologiques, tout va pouvoir continuer. S’impose à nous le fait que ce monde est sous le règne de monstres, de prédateurs incontrôlables pour qui la vie ne vaut rien. S’impose à nous le fait qu’il y a des tas de gens pour participer à toutes ces machineries d’une modernité qui n’est que la poursuite sophistiquée de l’ère féodale, à tous ces piètres calculs d’argent bien acquis ou mal acquis pour se croire d’une race supérieure, flamboyante, et décomplexée comme ils disent d’aimer à la folie l’argent et le luxe. Je pense que nous n’avons d’autre choix aujourd’hui que celui de réagir sinon l’espèce humaine va aller à des catastrophes majeures jamais connues jusqu’à présent. Je vous donne tout à fait raison d’indiquer que le monde actuel ne peut que nous mettre en colère, mais comme la colère ne sert à rien et nous ronge tant et plus l’esprit, il faut effectivement transformer tout cela en actes, décuplés comme vous dites, en actes d’amour, de bonté, d’intelligence, qui puissent aider tous ceux qui souffrent de ce monde mortifère. Nous ne sommes pas libres, loin s’en faut, mais la liberté est l’idée la plus moderne, la plus urgente qui soit à défendre, à mettre en chantier, la liberté est un combat. En tout cas, il ne faut jamais renoncer à vouloir vivre entièrement, pleinement, dignement et librement.
Bonne journée. Amitiés. Gil