Ma fille,
ma petite terre,
ma boule de chaleur,
ma laine soyeuse, précieuse,
cette vie si grande
de la mienne si proche.
D’elle tu y prends ton envol,
tu t’y détaches joyeusement,
attachée mais libre.
De presqu’ile sur la mer,
te voilà devenue île
nouvelle et prospère,
verte et fertile,
les plus beaux fruits, les
plus belles fleurs y voient
le jour, sans fin grandissent,
nourrissent et réjouissent
mon cœur et puis ma tête,
de mère.
Réciproquement.
Ma fille, te voilà femme.
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