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errence (1)

Je ne peinds pas, donc je pense.

Pour un coeur que j'ai blessé;

Minuit dix huit, Neupré achève de s'endormir, doucement, et moi je rêve.
Une petite femme, aux yeux bleus, non verts plutôt, nourri mes songes.
Pourtant je ne dors pas encore, et je sens mon coeur battre.
Il saccade le rythme de ma rêverie, il me serre à la gorge.
Minuit est loin, le village dort, je crois, et moi je rêve.
Son sourire n'a pas changé, il est doux , il est chaud, dans ma rêverie je me replonge.
Ses cheveux toujours aussi tendres, soyeux, ma main va s'y ébattre.
Un foulard de soie, richement coloré, camoufle sa gorge.
Très loin de minuit, je suis seul à ne pas dormir, je rêve,
Je dénoue son foulard, et, doucement, dans un nid d'amour je l'allonge.
La couvre de tendresse...
Ne va-t-elle pas me combattre, me repousser,
Me brûler le coeur au fer rouge, me punir par le feu de sa forge?
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