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Lettre à… notre Mère à tous, Marie

Lettre à… notre Mère à tous, Marie


« Je te salue Marie, pleine de grâces… » lui a dit l’Archange Gabriel.
 
Je crois que Gabriel savait de quoi il parlait, lui que l’on appelle dans la Bible « le Messager de Dieu », vous ne croyez pas ?

Que vous croyiez ou pas, d’ailleurs, c’est votre affaire, c’est vrai, mais c’est aussi celle de Marie-la-Grande, ou Marie de Nazareth, ou Myriam pour certains, peut importe…

Mais je reviens à Toi, Marie, Notre Mère.

Tu es d’abord la Mère du Seigneur Jésus, que tu enfantas à Bethléem de Judée, au temps d’Hérode-le-Grand.
Tu es aussi Notre Mère, car Tu nous enfantas au pied de la Croix de Jésus, en la personne de Jean, le disciple bien-aimé, dépositaire de tes jours à partir de cet instant.
Ainsi, par ton acceptation à l’Ange Gabriel, envoyé du Père, et celle de Jean au pied de la Croix, tu es devenue la Mère de tous les humains : Notre Mère…

Dès lors, nous pouvons, plus intimement, t’appeler « maman », non ?
Car ma mère terrestre, c’est ainsi que je l’appelais…
Elle est maintenant près de Toi, alors, je n’ai plus que Toi qui m’entende et que j’invoque souvent : dans la prière du « Je vous salue Marie », d’abord, mais aussi plus librement, avec les mots qui se forment en mon cœur.

Ainsi, j’ai parfois tendance à vous confondre, ma maman d’ici-bas et ma maman du Ciel… mais je suis sûr que tu me pardonnes ce doux glissement de l’une à l’autre, car dans mon cœur je vous mélange parfois.

Dans mon enfance, te souviens-tu, je t’avais construit une petite grotte où la petite statue métallique que j’avais soigneusement repeinte avait trouvé sa place ?
près de 40 ans après, en retournant le jardin, comme l’avaient fait l’un ou l’autre locataire avant lui, celui du moment, creusant plus profond sans doute, a exhumé cette statuette tout à fait intacte, et l’a remise à maman, ignorant son histoire…

Maman, qui la connaissait, m’a remis cette statuette que j’ai considérée depuis comme « miraculeuse », car quelle autre statuette serait restée ainsi intacte après tant de temps ?
Depuis, je l’ai gardée bien sûr, comme venant de ma mère mais aussi de Toi…

C’est drôle, car cela me fait penser aux corps « incorruptibles » de certaines des voyantes à qui tu as fait l’honneur d’apparaître, comme la petite Jacinta Marto à Fatima, morte à 10 ans, ou Sœur Catherine Labouré (médaille miraculeuse), que l’on peut toujours voir à la rue du Bac à Paris, ou encore la célèbre Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes !

Bien sur, ce n’est pas comparable… mais pour moi, c’était comme un « clin d’œil » de ta part. J’en ai été assez retourné sur le moment. Et tellement enchanté de cette faveur ! Depuis, ta statuette trône à nouveau au jardin, pour le protéger, ainsi que la maison.

Comme tu nous aimes, Maman Marie, pour apparaître comme tu le fais depuis longtemps dans divers endroits du monde…

Les plus connus sont sans doute Lourdes et Fatima, mais nous savons qu’il y en eut bien d’autres, comme La Sallette, Pontmain, Beauraing et Banneux en Belgique, Garabandal et Medjugorge où tu apparais encore paraît-il ?

Et tant d’autres…
Bien des lieux où tu as chaque fois essayé de nous faire comprendre, à nous tes enfants, combien il t’était difficile de nous défendre du courroux de ton Fils et de Son Père devant la conduite des hommes.

Comme n’importe quelle Mère, tu défends tes petits, malgré leur indignité et leur indifférence.

Pardon, Maman, pour tout cela, et pardon de ma part d’y participer, car je ne suis qu’un faible pécheur, moi aussi. Donnes-nous des grâces pour résister aux tentations, et obtiens le pardon de ton Fils… puisqu’Il est notre Frère, après tout, non ?

Même si je ne voudrais pas abuser de ta bonté, je t’en prie, ne nous abandonnes jamais, quoi que nous fassions, nous les hommes, capables de tant de vilenies…

Apprends-nous l’Amour en changeant nos cœurs de pierre en cœurs de chair, de sang et d’Amour comme celui de Ton Fils Jésus.

Je t’aime, Maman, même si c’est très mal dans les actes : tu sais que j’essaie…

Assiste-nous à l’heure de la mort, s’il te plait, car si nous avons l’espoir de te retrouver de « l’autre côté », avec nos proches partis avant nous, cette heure-là nous fait tous un peu peur !

A-Dieu donc, Mère chérie.

 

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