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12273241061?profile=originalSabine Dormond nous confie une habitude, celle de nous faire découvrir chaque année un nouvel ouvrage pour le plaisir de nos mirettes.  L’écrivain, sacré bonne femme guidée par une énergie hors du commun, toujours prête à détourner son chemin s’il faut manifester pour une juste cause.  Pour la petite histoire, Sabine fut longtemps à la tête de l’association Vaudoise des écrivains (A.V.E).  Vous l’aurez traduit sans peine, Sabine nous vient de Suisse.   J’adore ce pays, j’adore les plumes qui fleurissent sous l’ombre des sommets vertigineux.  Ah ces montagnes !  Incontournables témoins de ce que la nature peut accomplir quand lui vient l’envie de décorer la terre de quelques ridules qui nous rappelle à l’humilité.

Bien que Sabine publie chaque année un nouvel ouvrage, je ne me souviens pas de l’avoir invitée à partager cette chronique.  J’entends d’ici des propos qui parlent d’injustice et je ne puis que leur donner raison, car l’écriture de Sabine mérite d’être mise en exergue.

Par ce titre, « Les Parricides » on est en droit de s’attendre à un drame ou s’entremêleraient le sordide et le policier fiction.   Il n’en est rien, au contraire, attendez-vous à de l’inattendu.  En quelques lignes à peine, nous voici portés à croire que le monde qui nous entoure s’est échappé pour laisser l’imagination de l’écrivain nous prendre par la main…  Je pourrais vous décrire l’histoire, mais je n’ai pas envie de commettre l’erreur de vous subtiliser ne fut ce qu’une infime partie du plaisir de sa découverte.  Sans réserve, je le conseille.  Une histoire rondement menée.  Une fiction dans laquelle le destin se fait surprendre par une auteure de qualité.  Le livre n’est pas volumineux, il se lit facilement, pardon, il se dévore avec avidité.  Inutile de préciser que l’auteure semble apprécier les jeux d’échecs, c’est peut-être de ce détail qu’elle tire son talent.  C’est qu’elle en déborde de ce sacré talent.  Elle tisse une trame destinée à nous manipuler, nous mener à aimer les protagonistes de son imagination y compris les pas beaux, les lâches à qui l’amour fut confié et qui n’ont pas compris que le plus grand plaisir est celui qui se partage.  Un livre condensé dans lequel quelques leçons de vie se découvrent « l’air de rien » et tant pis si quelquefois on se retrouve parmi les méchants, après tout, c’est surtout ça la vie, la vraie, celle ou rien n’est blanc comme on aimerait le croire.  Soulevons nos masques savamment maquillés, nous en aurons la preuve.  Non, je ne dévoilerai pas les propos de ce livre.  Inutile d’insister, je ne vous dirai rien ni sous l’agacement des supplications ni sous la torture (bien que pour cette dernière je retire mes propos).  Sabine Dormond pour vos écrits je ne regrette pas les années qui passent, au contraire, je m’impatiente de vous lire très bientôt et tant pis si pour ce plaisir le prix à payer se compte en saisons élaguées.

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