Voyage,
Mon cœur de vous déborde,
dans votre sang navigue,
le mien l’ayant rejoint,
enfiévrant son cours rubis et chaud,
juvénile à nouveau.
Nos peaux blanches,
en sont les voiles hautes,
frémissantes sur nos corps
que nos souffles mêlés font frémir
puis partir vers une contrée bleue,
infinie.
Nos mots se désagrègent,
fluidité, silence et clarté,
nos corps s’apprennent, se prennent,
s’enchantent l’un de l’autre ;
murmure de nos peaux,
cet alphabet étrange,
en nous inoculé par l’audace d’un ange.
Sur terre le ciel se perd.
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