Dans sa quiétude normale,
Ma rue ne livre aucun secret.
Rien pour en troubler la paix,
L’immobilité matinale.
Mes plantes en pot se reposent,
Dans le calme de la maison.
Des toits bornent mon horizon.
La vie continue, je suppose.
Or, je me retrouve sans âme,
Abandonnée à la torpeur.
Mes yeux ne m’offrent plus de pleurs.
Je ne sais pas s’il y eut drame.
Le décès de mon doux ami,
Me fut nouvelle intolérable,
Un tort incompris, non admis.
Vint la sagesse secourable.
18 avril 2011
Commentaires