On sait le bonheur éphémère.
On oublie cette certitude,
En accueillant des habitudes.
Heureux, on ne s'inquiète guère.
Des zones ensoleillées, fertiles,
Dont les étrangers sont exclus,
Où vivent des humains élus,
Peuvent ne pas sembler fragiles.
Il n'existe cependant pas
De lieux terrestres où ne pénètrent
La folie attaquant les êtres
Et des forces les perturbant.
Malgré les énormes distances,
Chacun se trouve spectateur
Des plus implacables terreurs
Pouvant surgir dans l'existence.
Peut-on se rendre aveugles et sourds,
Accéder à l'indifférence,
S'ensoleiller dans le silence
Savourer la douceur d'un jour?
Ô le plaisir des rêveries,
D'errance en un autre univers!
Viennent aux lèvres de beaux vers
Chargés des grâces de la vie.
24 janvier 2014
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