Mon âme abandonne mon corps.
Cela est devenu possible.
Elle voyage sans efforts,
Invisible mais bien audible.
En s'exposant à l'énergie,
Elle rencontre d'autres âmes
Qui comme elle sont rajeunies,
Oublieuses de torts infâmes.
Je suis sensible à la tendresse.
Souvent joyeuse, je souris.
Je ne reçois plus de caresses,
La gentillesse m'attendrit.
J'aime le piquant de la vie.
Ce qui est fade me déçoit.
Lors ne m'a pas quitté l’envie,
D'y gôuter quand survient le froid.
Commentaires