Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Pour Paul Klee dans sa « Théorie de l’art moderne » (recueil d’essais esthétiques datant de 1964), la modernité en art doit s'orienter vers les formes inédites du moi; ainsi le créateur doit parvenir au "moi divin" ("a priori"). L'artiste moderne déplace le centre de gravité de la matière et la considère sous un nouvel angle. Si le dessin est l'art d'éliminer, la couleur, elle, contient tout. La perception de l'artiste est "mouvement", tout comme l'oeuvre, qui s'inscrit nécessairement dans le temps. Créer, c'est dialoguer avec la nature; car il y a des lois communes à la nature; car il y a des lois communes à la nature et à l'art. La forme créatrice "fonctionne" dans la création; le peintre doit rechercher cette fonction, plutôt que la forme achevée.

Bien que contemporain de Kandinsky, l'auteur ne développe pas les mêmes vues que lui, par-delà leur commune volonté d'innover. Là où Kandinsky cherche la forme "a priori" dans sa dimension absolue, Klee se concentre sur le caractère opératoire de la forme. A ce titre, il met au jour une autre attitude de la conscience créatrice transcendantale.

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Commentaires

  • Dans sa théorie de la mise en forme, Klee expose les forces qui créent le mouvement.
    Le mouvement est la condition première pour qu' une forme naisse.
    La forme n' intéresse Klee que dans son élaboration.
    Il préfère révéler les forces agissant sur la matière qui lui confère sa/ses formes
This reply was deleted.

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles