À Liliane Magotte
Mon regard, en errant, se pose
Sur ma longue table à café.
En un pot chinois un bouquet,
Ses mauves corolles bien closes.
Et, sur la jetée de dentelle,
Un attrayant petit tapis
Demeure étalé par oubli,
Ou négligence habituelle.
C'est un napperon artistique.
Je ne le regarde jamais.
Certes, il avait dû me charmer.
Il rend mon âme poétique.
Une exquise composition,
Du pourpre et de l'or en balance.
Feuillage et fleurs dans la brillance.
Ô la lumineuse intuition!
Ier avril 2016
Commentaires
Merci Suzanne.
En effet, les napperons ont un parfum de sérénité qui nous transportent souvent dans d 'heureux souvenirs...
Celui -ci est très joli.