Je sais que les larmes sont douces.
Telles de légères caresses.
Durant des instants de tristesse,
Dans le silence, la repoussent.
Sous l'effet d'un ravissement,
Je m'abandonnais à l'ivresse.
Quand j'éprouvais de la tendresse,
Je pleurais délicieusement.
Me sens devenue insensible
Face aux imprévus de la vie.
Cependant je couve une envie
Dont la fraîcheur est indicible.
J'ai souvent le goût de pleurer,
De retrouver mon innocence.
Or soumise à la providence,
Je me lasserai d'espérer.
30 juin 2018
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