Le funambule va au désert,
Il n’a pas droit à l’erreur.
L’invisible fil lui sert
De fidèle conducteur.
Il voit le monde interrogé
Qui le regarde d’en-bas.
Seul sur ce fil d’acier
Et son petit coeur qui bat !
Le fil est tendu dans le vide
Mais plonge à chaque pas.
L’artiste ne tremble pas
Et sait être lucide.
Il respectera sa promesse
Ou bien alors il tombera.
Peut-être en vain on ne cesse
Sur un fil glisser ici-bas.
Tu l’avais bien sûr deviné ;
Nous, funambules compagnons,
Le vertige est coutumier
Sur lequel sans fin nous glissons !
Commentaires
Bonjour Joëlle,
Merci pour vos différentes appréciations.
Toutes mes amitiés
gilbert