C’est ici le long de couloirs silencieux,
Où, à peine quelques langueurs sont perçues,
Quelques ombres sur des pavés moyenâgeux,
Arpentent le cloître qui les a reçues.
C’est ici qu’il n’existe pas de musique,
La pensée seule est une symphonie,
Ses accents ont la pureté angélique,
Ses notes, un concert bercé d’harmonie.
C’est ici que l’on peut goûter à l’éternel,
Car rien ne change toujours à chaque instant.
La promenade, un voyage hors du temps,
Son jardin et ses parfums presque irréels.
C’est ici que des êtres semblent à l’arrêt,
Ils étonnent souvent mais attirent aussi.
Le cloître n’est pas une prison, en effet,
Il veut être sur terre un vrai paradis !
Commentaires
Il y en a de si beaux !
je pourrais déposer des dizaines de photos !
Merci Gilbert pour ce beau texte reposant.