On n’hésite jamais; le choix du moindre effort
Paraît certes normal et chacun en profite.
On devient, peu à peu, dépendant du confort,
Accueillant le progrès qui fait que tout va vite.
Les personnes âgées ne sont plus ébahies,
Dans un monde nouveau changeant les habitudes.
Mais souvent, avec plus ou moins de nostalgie,
Elles pensent aux bienfaits des douces certitudes.
Je me sens dérangée face aux chanteurs sans voix,
Collés à un micro dans lequel ils murmurent.
Personne n’est choqué, hors moi-même, je crois.
Ils seront imités; de cela je suis sûre.
La sagesse ne peut refouler tout désir,
Ni faire que, déçu, soudain on réagisse.
Ce qui semble vulgaire cause du déplaisir.
Par grâce, resurgissent aussi, certains délices.
25 décembre 2011
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