Soliloque
Le voeu de tout vivant est que l'on se souvienne,
Quand il ne sera plus, que nous l'avions aimé.
Il laisse des pensées qui quelque temps reviennent,
S'estompent, disparaissent. Ô passé abîmé!
L'inévitable oubli nous aide à rire encore,
Après avoir souffert, accueilli la douleur.
Celle-ci, lentement, s'atténue, s'évapore;
La vie a tant de charmes et de vives couleurs!
Parfois, subitement, on se fait des reproches.
On avait le désir de sauver son esprit,
De sentir sa présence animée, toujours proche.
Mais qu'importe pour lui le chemin qu'on a pris?
Parce qu'il nous aimait, il surveillait la chance,
Espérant ardemment qu'elle nous comblerait.
Il aimerait nous voir recevoir l'espérance.
La sagesse rassure et apporte la paix.
13 mars 2014
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