Vous écrire ;
ce baiser d'encre,
bleu-chaud,
le seul qui me soit permis
de vous donner.
Ce baiser, à peine audible,
me fait songer au bruit
que fait ce pas extrêmement bleu,
dans la neige matinale,
intouchée encore ;
cette vague musique qu'il laisse.
A ce flocon solitaire aussi,
perdu sur un champs de coquelicots
en plein été paroxystique,
que calcine l'ensoleillement meurtrier.
Vous écrire,
un abri pour vous,
fait de moi.
NINA
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