J’étais certaine lorsque j’étais enfant
que l’eau de la pluie jamais n’atteignait la mer,
contrairement aux étoiles qui venaient s’y
éteindre en un céleste chant !
La mer est un tombeau en même temps
qu’un berceau ; un ventre pour s’y perdre
ou pour boire le Monde, aller à sa rencontre.
Un linceul bleu, tantôt chaud, tantôt froid !
Un ciel d’étoiles défuntes que le soleil,
un peu marin, visite sur la pointe des
rayons, pour veiller sur ses sœurs
plus petites, finissantes !
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