Deux grandes croix pour annuler
Les strophes que je viens d’écrire.
Ne suis surprise ni troublée,
Ce jour n’a rien pour me séduire.
Le ciel, distributeur de joie,
Par sa beauté époustouflante,
Est figé au-dessus des toits,
En une pâleur attristante.
Mais je demeure sans bouger
Dans un silence confortable,
Oublieuse de mes projets.
L’indifférence m’est aimable.
Lors, soumise à l’accoutumance,
Privée de grâces à savourer,
À la pensée de l’impuissance,
Je transcris pour me rassurer.
20 novembre 2011
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