Poème inspiré par un tableau de Claude Hardenne
Mon jardin cet après-midi
La nature ouvre le printemps
En répandant de l'allégresse,
Parfume l'air en l'allégeant,
Y fait circuler la tendresse.
Étourdissement de l'ivresse,
Le sublime apparaît soudain
Par la grâce d'une déesse
Qui a transcendé un jardin.
Arbustes que noient des fleurs
D'une blancheur éblouissante,
Espaces de vives couleurs,
D'une attraction époustouflante.
Circule un courant d'énergie
D'une intensité persistante.
Lors, l'enchantement se poursuit
Face à la splendeur exaltante.
Certes sera inoubliable,
Quand cessera la fantaisie,
L'image figée du spectacle
Dont fut captée la poésie.
5 décembre 2015
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