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La Meuse – 16 octobre 2014

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Ah!...Liège, notre péniche, nos rendez-vous!
Sur la coque le clapot de l'eau,
Donne moi ta main, on se moque de tout
Côté quai les rideaux sont clos

Rien n'a d'importance hormis le présent
Nous sommes au large, loin de tout
Isolés dans la ville, et nous aimant
Ton corps est mon plus précieux bijou.

Et puis il y a ton parfum, tes yeux languissants
ton regard brille, tes bras m'accueillent.
Nos respirations s'accélèrent doucement
Ceintures défaites, vêtements sur le fauteuil

Nos corps sont à l'unisson, bonheur fou
sur la Meuse ceux qui s'aiment sont sereins
Echange de baisers, nos lèvres sont partout
Prend mes seins dans tes mains

Gorge sèche, attend! Oui! Mon dieu! Heureuse
non, reste encore, nous ne faisons qu'un.
Oubli de tout, il n'y a que nous et la Meuse
qui doucement nous berce, adieu chagrins

Heures de mots doux et de tendresse partagés
Une péniche passe tous feux allumés
Y a-t-il vraiment une heure pour se séparer?
Remet bien ta cravate, laisse-moi t'examiner

Au revoir! Halte à la mélancolie, sourire forcé
il faut dominer ses sentiments n'est-ce pas!
Déjà loin de mes bras qui veulent l'enlacer
Sa silhouette s'estompe mais il est encore là.

Reste près de moi, la solitude me pèse!
C'est dur de ce retrouver face à soi-même
Il a prie la rue Pâquier, comme ça, l'air alaise
sans se retourner, est-ce qu'il m'aime?

Eclats des lumières de la ville sur la Meuse,
il est temps de tirez la passerelle sur le pont
Nuit noire profonde de quoi es-tu porteuse?
Se tourmenter, se questionner, a quoi bon!

Non ce soir je ne me doucherai pas
toute la nuit je te garderai avec moi
Et puis même si tu n'es pas là
je veux revivre nos émois

Est-ce raisonnable de vouloir s'isoler?
Ma péniche sur la Meuse est mon ile
Calme paix et quiétude assurée
si proche et si loin des esprits futile

Ouverte vers le futur en en ayant peur
serai-je un jour une aventurière?
Ame errante en quête de bonheur
j'attends indécise un rayon de lumière

Où est dans le ciel ma bonne étoile?
En la regardant tout deviendrait clair
Mes doutes ne seraient plus qu'un voile
s'éloignent lentement vers la stratosphère

Oublié les yeux emplis de condescendance
les moi je, la compassion des bons amis.
Nouvelle vie proche de ma descendance
et puis il y a toi l'homme de ma vie.

Avec toi à mes côtés je suis comme ivre
tout devient facile ma palette s'éclaircie
Mes aquarelles sont le reflet de ma joie de vivre
le trait est direct et franc dans les raccourcies.

Ouverture de l'esprit sans dogme ni drapeaux
au diable les préjugés voilà le nouveau credo.
Une vie nouvelle se présente, illusion ?
Rêver les yeux ouverts, déraison ?

Rêve ou réalité les amarres sont en places
impossible de les rompre, pas même la glace
Sur le quai passent en riant des fêtards.
Son parfum me transporte, à plus tard !

Jani ジャニ

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Commentaires

  • Un beau poème qui m'en rappelle d'autres ! Il y a longtemps! 

    Bravo Jean-Daniel! Toujours le même et heureusement! 

    Adyne

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