J’ai demandé à la lune
Si les larmes que je versais
Étaient signe de faiblesse.
Et la lune m’a répondu
Que ces larmes déversées
Étaient averses du cœur.
Des fines pluies de bonheur
Avec des sourires en cœur
Ou d’un chagrin cicatrisé
Revenant à la pensée.
Des fortes pluies de tristesse
Liées aux grandes déceptions
Dont la vie ne nous épargne
En traçant notre chemin.
Des orages ravageurs,
D’injustices trop fragrantes,
D’un ras-le-bol de souffrir
À force d’être incomprise.
J’ai demandé à la lune
Si toutes ces pluies cesseraient
Craignant les inondations.
Et la lune m’a répondu
Qu’elles m’étaient nécessaires
Pour nettoyer devant ma porte,
Épurer les alentours,
Expulser toute l’ivraie,
Le vase doit se vider,
L’amour a besoin de place.
Déverse donc toutes les larmes
Qui évacuent tes chagrins,
Guérissent les grandes blessures,
Te permettent des lendemains
Qui seront remplis d’amour,
De joie et de grand partage
Car elles forment une mer
Où les grands cœurs fusionnent.
J’ai demandé à la lune
Où se trouvait cette mer.
Afin d'aller m’y baigner.
Et la lune m’a répondu
Qu’elle était sous les rayons,
Qui éclairaient tout mon être.
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