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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 19/05/2010 au 06/06/2010 l’exposition « La Ligne comme Abstraction ». Le VERNISSAGE a lieu le 19/05 de 18 h 30 à 21 h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11 h 30 à 18 h 30.


Marie Claude Cavagnac (Fr)

Marie-Claude Cavagnac, qui « a l'impression d'avoir toujours peint », a été l'élève de Ferrer et Desvaux ainsi que des beaux arts de Perpignan. Elle quitte rapidement le figuratif en épurant ses tableaux et se situe à la charnière de l'abstrait et du figuratif. Elle expose régulièrement dès 1995, seule ou en groupe, à travers l'Aveyron (nombreuses exposition à la galerie Foch à Rodez par exemple), la France et même à l'étranger (avec l'exposition « mot pour mot » par exemple). En 1997, elle devient peintre professionnel affiliée à la Maison des Artistes.
L'artiste épure ses tableaux, y élimine les détails pour arriver à l'essentiel de sa vision personnelle du monde et de l'Aveyron, source constante d'inspiration. Elle travaille la texture, les couleurs, jouant de sa palette d'acrylique, dispose des collages. Ses tableaux se déclinent en couleurs chaudes un choix plutôt inattendu pour un voyage à travers la campagne aveyronnaise.
La matière reste l’élément essentiel de ses surfaces - une matière douce, délicate et sensuelle « celle qui donne envie de toucher ». La forme, proche de la géométrie, donne souvent l’horizontale ou la verticale et signe ses origines terriennes. A la charnière de l’abstrait et du figuratif, l’œuvre de MC Cavagnac exhale les sensations produites par la simultanéité des choses. En travaillant sur la texture de la peinture, non seulement l’artiste se plaît à réduire l’écart entre les contraires, mais encore elle permet à la matière de dégager son énergie.

Felicia Trales Carlos (Roumanie)


Felicia Trales est née en Roumanie. Elle habite actuellement au Portugal, son pays d'élection, depuis 2002. Elle a réalisé plusieurs expositions individuelles et collectives dans divers pays d'Europe. Certaines de ces œuvres sont aussi dans des collections privées et des institutions publiques en Europe, États-Unis et Canada.
Dans sa démarche artistique elle aborde des thématiques différentes : l´abstrait d'une part, qui présente de belles compositions, des structures, ainsi qu’une harmonie chromatique bien pensée. D'autre part, elle nous fait redécouvrir la beauté de la nature. Á la manière Impressionniste; des vues de parterres de fleurs, joyeux et vibrantes et des arbres aux troncs si caractéristiques. Les contrastes harmonieux de lumières et d’ombres sont obtenus selon les lois des couleurs complémentaires. Ainsi, un jaune en combinaison avec un violet produit un effet plus réel, plus lumineux. La thématique abordée ainsi que la technique choisie, font de ce travail un hymne à la nature. Cette nature que l'ont ne regarde plus aujourd’hui…


Ya Wen Hsu (Originaire de Taiwan, naturalisée française)

Je suis toujours fascinée par ces enfants que l’on qualifie de « retardés » ou « autistes ». J’ai eu l’occasion de donner quelques cours de calligraphie à ce genre d’enfants dans un collège et dans un établissement spécialisé dans ce problème. Les enfants autistes sont des personnalités uniques comme n’importe qui. Cependant ils ont un point commun très fort et propre à eux : ce sont des tourbillons d’affection. Ils absorbent l’amour et en débordent par l’intensité et par l’immensité. La modération est un apprentissage pénible pour ces êtres directs.
Je me souviens d’un garçon qui adorait écouter mes petites histoires des caractères chinois, et qui exprimait son bonheur avec une suite de rires lents et bruyants en balançant son buste en avant et en arrière sur sa chaise. « Le soleil 日plus la lune 月est devenu le mot lumineux 明. » disais-je en griffonnant les signes avec la craie. Avant de terminer mes dernières syllabes, on entendait déjà ses rires retentir dans la classe. Le beau visage du jeune garçon illuminé souriait au tableau où se perchaient ces petits caractères chinois comme s’ils étaient des étoiles dans son ciel intérieur et secret…
Le cours suivant, un autre garçon m’a offert une de ses boîtes de bonbons probablement préparées par ses parents pour les enseignants de sa classe, car chaque boîte était inscrite le nom d’un professeur. Décidément il n’avait pas suivi l’instruction parentale ! Un cadeau touchant et précieux !
Beaucoup d’entre eux ont un visage déformé au fil du temps. Certains par contre gardent le beau visage comme un ange. Leurs belles âmes semblent-elles être enfermées derrière les barreaux invisibles. Qu’est-ce que c’est cette cage à ces anges aux ailes brisées ? Encore un mystère qui trottine dans l’océan de la vie…

Sylvestre Gauvrit (Fr)

« Comprendre l’Art à mon avis, n’à aucun sens. L’Art c’est comme un petit ruisseau qui coule le long de la montagne ou bien même un gros fleuve qui débouche sur l’océan, tout est question de courant et d’intensité. Le plus difficile c’est de naviguer, savoir se laisser porter par les courants positifs, et anticiper les courants négatifs. Les lignes qui dirigent mon travail de sculpteur sont très simples: la Sensualité, l’Harmonie, l’Humour et le Paradoxe.
La Sensualité est un synonyme de sculpture, c’est cette sensation intense qui vous prends la main jusqu’à caresser l’objet de votre désir. L’Harmonie c’est cette relation intrinsèque avec la Nature, “Pacha Mamma” ou “Mother Earth” etc… L’équilibre parfait de chaque chose, le Ying et le Yang.
L’Humour c’est ce petit truc en plus qui nous fait sourire et qui nous apporte beaucoup de bien.
Le Paradoxe c’est la petite touche finale pour que tout cela devienne de la sculpture. J’aime ce rapport métaphysique avec la matière. La transformation de la matière primaire, c’est un dialogue nous deux, chacun a son mot à dire. Le paradoxe se trouve dans le rapport entre la dureté de la pierre et la souplesse de la forme que je lui donne, le poids de la pierre et la légèreté de la sculpture finie, la rigidité de la matière et la dynamique des formes… le rapport étrange entre ces formes abstraites qui nous portent toujours à chercher un rapport quelconque avec une forme figurative connue, comme si l’esprit avait le besoin de s’accrocher à des mots pour identifier ou définir et n’arrive que difficilement à se laisser porter par les sensations pures et essentielles de la forme en elle même.
La Sculpture d’après moi se divise en deux sections. Les sculptures d’intérieur et les sculptures d’extérieur. Les “sculptures d’intérieurs” sont de petites dimensions réalisées dans un matériau délicat qui ne résiste pas aux conditions atmosphériques externes neige, pluie, pollution etc… Elles sont maniables et légères de telle façon à pouvoir jouer avec en les tournants dans tous les sens et découvrir ainsi de nouveaux points de vue.
Les “sculptures d’extérieur” naissent différemment. Elles sont le fruit d’une interprétation suite à une inspiration. Dans ce cas, il s’établit une relation directe entre la sculpture et l’espace où elle se trouve, la place public, l’architecture, un paysage ou jardin… c’est une fusion dans l’atmosphère, une alchimie intime.
Pour conclure, la Sculpture est une interaction dans l’espace, le plein et le vide, un équilibre entre le visible et l’invisible. »
Sylvestre Gauvrit

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