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À la mémoire de tous les martyrs de l’homme-bourreau,

Cet anti héros de basse extraction…

 

 

« On ne possède pas un chat,

C’est lui qui vous possède. »

Françoise Giroud

(Extrait du Journal d'une parisienne)

 

 

 

Toi qui m’as jadis élu pour ami,

Qui fit vœu de tendrement me choyer,

A tel point que je le pris pour acquis,

O comment peux-tu ainsi me renier

Et te montrer parjure à ton serment

En me reprenant l’amitié allouée ?

 

Factices donc,étaient tes sentiments

Pour que sévisse autant d’inimitié

Et que tu n’aies cure de pénibles tourments ?

Dis, as-tu déjà tes promesses « oublié » ?

Est-ce là le fruit de tout ton engagement ?

Pourquoi ce déploiement d’atrocités,

Cette pléthore inique de férocités ?

Après m’avoir de tendresses,comblé,

De maints et maints épanchements, abreuvés,

Voilà l’infâme pacte à jamais scellé,

Où tel un Judas parjure, Loyauté,

Fidélité, aux pieds tu as foulé !

 

Las ! As-tu au moins une vague idée,

Persuadé de m’avoir« apprivoisé »,

De ce que je puis au moins éprouvé,

Depuis que lâche, tu m’as répudié ?

A mon bel havre de paix, expulsé,

Condamné,misérable, à tout quitter

Sans délai, ni autre forme de procès,

Comme un mendiant réprouvé, à errer,

« Va nu pattes », « crève la faim » infortuné,

Nécessiteux, qui, par ta cruauté

Est exposé aux pires des quolibets

Et moult incuries, à être châtié !

 

Naguère,ton cœur, Dieu félin, me bénit,

T’en souvient-il méprisable faux allié,

Qu’à ’Amour, je crus, pour l’éternité ?

Ainsi, de confident, de familier,

Me voici à l’exil, ah, reléguer !

 

Puis-je te maudire, toi que je déifiais ?…

Fasse ta conscience un jour examinée,

Qu’elle t’enseigne le mal que j’ai enduré

Et par le Purgatoire, transiter,

Puisque je ne saurais t’imaginer

 Séjourner au cœur des limbes de l’Enfer,

En vertu du fait, qu’aimer je savais

Décliner le verbe, au plus que parfait !!!

Et malgré le supplice de ton forfait,

Sache qu’une fervente prière, formulerai

Afin que ton acte ne soit condamné,

Sinon,par des instances suprêmes, jugé,

Âme, ô combien accablée et damnée

Vouée à divaguer pour l’éternité…

 

Valériane d’Alizée,

Le 24 Juillet 2013

©Tout droit de reproduction réservé

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Son éminence de Susan Herbert

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