La Cathédrale aux roses
J'ai connu un pays où les roses
jamais ne se fanaient
Il hante souvent mes nuits sans sommeil
Je revois cette cour sous les Tropiques
sur la ligne d'Equateur
où régnait une chaleur moite, visqueuse.
Là, près de la Cathédrale, près du fleuve Congo
Qui lançait au loin des lueurs d'incendies
à cette heure du soir où le soleil se couchait.
Les jeunes s'égaraient sur les murs de l'école,
pour y flirter, bavarder, se nourrir de beauté.
Noirs et blancs mêlés :
promesse d'avenir
aux multiples couleurs.
Lueurs d'incendie que j'emportais chez moi
après la promenade.
Lueurs d'incendie
qui devenaient flammes réelles
dans ma tête !
Commentaires
Merci Chère Danielle,
Il n'est pas difficile de retrouver et de traduire en mots les émotions fortes d'un temps où jamais les roses ne se fanaient.
Une décantation nécessaire par ces temps troublés et ces inlassables recommencements de nos folies humaines.
Un autre monde ! Possible, puisqu'il l'a été .... jadis.
Toute une atmosphère Rolande .... et tes mots sont des images que j'aiment
Bisous,
Bonsoir Rolande,
Un très beau tableau que j'admire! Grâce à vous! Merci!
Mille amitiés.
Adyne