Elle toujours elle partout elle sans cesse
Du plus amer des nuits de longue solitude
Du plus profond des jours de lente quiétude
Elle - L'âme du temps n'est plus longue paresse
Elle brasier de feu et clarté de tendresse
Elle - Les jours qui vont à l'envers d'habitude
Ont retrouvé leur sens profond leur rectitude
Par elle tourbillon de fleurs que l'aube presse
Et pensivement lente et belle de patience
Elle lime pour toi les barreaux de la cage
Où t'enferma l'enfer des intimes absences
Toujours elle sera dans tes villes hâtives
Que tu traverseras sans luxe et sans bagage
La calme silhouette et la belle attentive
("Poussière d'âme", éd. Chloé des Lys, 2009)
Commentaires
Madame, ce réseau n'est pas réservé aux harcèlements amoureux. Je viens de supprimer vos deux deniers posts. Ils ont été au préalable pris en copie d'écran. Encore une seule communication de ce genre et je supprime votre compte
Portrait d'imagination qui n'a rien à voir avec Marie-Anne (voir sa photo)
Merci de cette belle analyse, Martine!
très beau portrait peint et écrit.... La belle attentive, une mère, son fantôme, une chère absente, leur présence au coeur comme un baume au temps mauvais.
Rébecca, Liliane, merci! le poème est antérieur à la peinture toute récente mais il me semblaient aller l'amble tous deux!
Merci Claude ...J'ai été attentive pour ressentir au plus profond de mon âme cette belle poésie en plongeant mon regard de votre belle ...
Bravo!
Beaux dans leur synergie
portrait et poésie !
Bravo Claude !!