Entendez-vous le printemps qui bavarde ?
Dans vos yeux ce dernier prend sa pause,
jusqu'à son blanc réveil ;
sa voix flûtée sur vos lèvres,
est une pure merveille !
En haut de l'arbre neuf,
s'élance et chante une brune corneille ;
ce matin, ma tristesse hivernale a sommeil,
se retire de mes traits peu-à-peu.
Ma tête est pleine de pensées bleues,
mes gestes sont plus gracieux,
mes mots en altitude non sans douceur,
vous touchent, vous interrogent ;
l'ombre blonde sur nos silhouette réunies,
étend son châle chaud,
le soleil à l'instar d'un joyau
s'y pose tout entier ;
l'obscurité du monde,
ne nous concerne plus.
NINA
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