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Le Farfadet Florestan de l’Arc de Lune griffant de sa patte de velours

un éloge joliment troussé à l’adresse de son Oncle Cupidon,

rebaptisé l’Augustus Cyrus de Sainte Sophie de Constantinople

des Rives du Bosphore de la Vallée ligérienne

en l'honneur de son sixième chatnniversaire


 

 

Compliment présenté de son logis situé au cœur du « Jardin de la France »,

En contrée de Rabelaisie,

Le 28 Août 2013

 

« La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure.  »

Saint Augustin

 

 

O toi, aimable personnage hautement blasonné aux longues vibrisses, doué de surcroît de maintes vertus chattesques,« Chat botté » aux longs gants moirés, en robe soyeuse de bois d’ébène, frère de mon père Cyrano de la Mosquée Bleue de l’Arc de Lune, fondateur d’une féconde lignée, qui nous fit le bienfait, jadis, de se pencher sur notre berceau poitevin composé d’un quintette d’enfançons-chats titrés « Cattus angorensis », laisse-moi te chatluer avec toute la déférence qui te revient !

Certes, comment pourrais-tu ne pas t’enorgueillir d’appartenir à la très légendaire convoitée dynastie de fiers Angoras turcs répertoriée par un fameux savant, le naturaliste Linné, favori tendrement chéri entre-autres, de l’auteur d’Aziyadé, « l’ambigu dandy exotique »Pierre Loti, qui fut farouchement épris de notre race historique, et ce n’est certes pas sa gracieuse Belkis, « blanche comme neige, belle comme le jour » qui me contredirait, de là où elle siège depuis le paradis des félins, veillant sans doute sur ses descendants, à la manière d’une Bastet de l’Antiquité égyptienne…

Permets donc, je t’en conjure, à un respectueux neveu, en sa qualité d’humble sujet de notre Maisonnée, ton serviteur, ô vénérable aîné, fruit de ta proche parentèle de sang, de déposer à tes pattes graciles et élégantes d’éminent Aristochat, ses plus chaleureuses et attendries congratulations, en ce jour où je me plais à célébrer un double évènement, celui marquant l’avènement de la figure à laquelle je dois ma venue au monde, mais que je n’ai hélas, pas la grâce de côtoyer à mon gré, puisqu’il réside aujourd’hui au cœur des terres natales de la Fée d’Auxerre, la poétesse Marie Noël, non loin de sa« payse », Colette, la bien nommée « Faunesse de Saint Sauveur en Puisaye », naissance liée assurément, à celle de son quasi jumeau, mon cher oncle révéré susmentionné, fier Pacha turc, s’il vous plait, dont j’ai l’extrême privilège d’embrasser et partager heure après heure la destinée, depuis qu'un certain duo de « deux pattes » de ma connaissance, subjugué par le portrait louangeur de mon caractère, ont choisi de m’élire, venant à point nommé étoffer leur tribu féline dans le dessein idéal que nous puissions en trio effeuiller à l’unisson maintes pages des saisons du calendrier, qu’elles soient fleuries ou stériles, aux côtés du benjamin de notre fratrie recomposée, jeune « seigneur des Forêts norvégiennes », le très distingué Lord Finley du Domaine d’Elgar dit aussi le « P’tit Poucet » ou Fifine pour les intimes !

Oui, comment pourrais-je manquer de m’incliner devant ta rayonnante et singulière présence, mon cher tonton à l’identité prononcée, en ce temps bienvenu de ton apparition terrestre placée sous l’égide du Saint patron et intercesseur chrétien de la journée, Saint Augustin ?

Comment pourrais-je seulement omettre de t’honorer, ô toi le gardien vigilant régnant en doyen un rien assagi, exerçant sa suprématie sur les compères Mousquetaires de notre foyer, pour que se dessinent au fil des secondes égrenées, harmonie et équité, ô mon «Prince Noir », adoubé à l’unanimité, mascotte de notre nid douillet, en dépit de quelques exigences et excentricités nocturnes persistantes cultivées dès ton entrée en terres de Rabelaisie, voilà maintenant cinq ans ?

Rassure-toi, ami, je ne tiens guère ici à dévoiler toutes les facéties dont tu peux te vanter d’être l’ingénieux auteur, ne voulant pour rien au monde dévoiler tes secrets susurrés au creux de mon oreille, dans le cadre de notre intimité, ni encore moins te trahir, car de connivence je suis, et solidaire tenterai de rester ad vitam aeternam, parole de chat sacrée oblige, donnée et point reprise !!!

Aussi, par ce billet doux dédié à toi auguste Cyrus, accepte de recevoir, je te prie, ce vibrant témoignage gage de ma sollicitude et profonde affection.

 

Fasse que nos affinités électives perdurent au-delà des mots, continuant ainsi à combler nos humains du "deuxième sexe" , qui n’ont de cesse de s’esbaudir à propos de ces dernières, perpétuellement émerveillés de nous contempler si soudés, fraternisant continûment, nous prêtant langue forte pour nos toilettes respectives, appelées« grooming » en langage félinotechnique, hormis quelques frictions de courte durée fort compréhensibles compte tenu de tempéraments tels que les nôtres, confrontés à évoluer en permanence les uns avec les autres au sein de nos appartements communs !

Sans parler de ma propension de thérapeute patenté longtemps déployé à ton profit, accomplissant des merveilles, à tel point que celles-ci semblent échapper au rationnel en t’apportant un réconfort psychologique non dénué d’intérêt, puisque, pourquoi ne pas l’admettre au risque de paraitre un rien fanfaron, le fait de t’offrir au quotidien mon soutien, a largement contribué à faciliter la stabilisation, à défaut de la guérison, de sombres maux dus à ta pathologie de maladie génétique auto immune !

 

Signé ton neveu et fidèle compagnon aimant,

répondant au sobriquet de « Flo-Flo »,

surnommé le tendre Brutus vorace, appétence gargantuesque à l’appui !!!

 

Mille et unes pattes de velours de Florestan de l’Arc de Lune,

« le chat médicament » officieusement reconnu.

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Un mousquetaire de Susann Herbert d'après Frans Hals

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