L'oiseau qui loge dans mon cèdre,
Est habillé d’orange et porte un manteau noir.
Il se pose voyeur, collé contre la vitre,
Sur le rebord de ma fenêtre.
Il s’envole bientôt pour s’occuper ailleurs.
Il reviendra au nid, souvent,
Chargé de choses nécessaires.
Il n’y reste jamais longtemps.
Son va-et-vient est incessant.
Il volette, se perche, marche sur le gazon,
Picorant à son gré, selon son appétit.
Il semble confiant et tout à fait chez lui.
Lors moi, ravie de sa présence,
Pour ajouter à son festin,
Je sème des biscuits et des croûtes de pain,
Qui serviront peut-être à nourrir ses petits.
11/6/1992
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