La paresse n'est plus blâmable,
Privilège de l'âge d'or.
Elle peut sembler profitable,
Permet de vivre sans efforts.
Je fais face à l'immensité
Dans le silence qui perdure.
Mon esprit erre en liberté,
Du temps ignorant la mesure.
La force de mon énergie
Règle ma façon d'exister.
En ce jour, je n'ai nulle envie
Sinon d'accueillir la beauté.
Le ciel, très souvent, m'émerveille,
Me cause une joie exaltante.
Le contemplant, je m'ensoleille
Dans la lumière éblouissante.
En l'instant, ce n'est pas le cas
Sa couleur demeure la même
Un blanc qui n'a aucun éclat.
Va-t-il s'éclairer tout de même?
Je continue à regarder
Le décor de ma rue déserte
Elle fut sans doute inondée,
L'eau fait se courber l'herbe verte.
Tout stagne dans un morne état.
Me sens soudainement joyeuse
Or, je ne m'en étonne pas
Ni de moi ne deviens moqueuse.
5 juin 2017
Commentaires