L'azur du ciel pâlit à l'éclat de la Rose
Et l'or pur du soleil déteint sur son pistil;
L'air s'enivre soudain à ce parfum subtil
Et le vent suspendu, de légers pleurs, l'arrose.
Nature en sa splendeur consent à une pose
Et de ses doigts fleuris affine son profil;
L'Aragne* tisserande a dénoué son fil,
Aux pieds de Flore, " Amour ", rêveusement, repose.
N'entends-tu pas le chant inaudiblement beau
Du Jardin embaumé plein de vie et de grâce,
Dans les trilles joyeux de l'Ode et du ruisseau?
Printemps et bel Eté, jouïssez de l'étreinte,
L'Automne s'en viendra, en sa lueur éteinte...
Rose, éternelle Fleur, sois mon ultime sceau,
Cassolette du soir lorsque ton âme passe...
Orélien des SOURCES. (R-J L)
- * Aragne: la tisseuse d'illusions
Commentaires
Bon Jour, Rolande,
Merci pour ces deux vers délicieusement offert à la suite de mon sonnet: l'âme des Roses passe...
Que l'âme des Roses, toujours, vous accompagne dans vos inspirations artistiques embaumant
vos merveilleux Instants de Joie!
Amitié Poétique et belle sympathie de:
R.J L. Orélien des SOURCES.
C'est un merveilleux poème "classique" dont j'aime me bercer au rythme indicible de l'Alexandrin.
"Au temps des troubadours les roses étaient belles
Et les parfums d'amour chantaient dessus la treille ..... " me sont du cœur venus à la lecture de votre sonnet.
Merci pour ce retour au source. .... A bientôt. Rolande.