Une douce harmonie subsiste
Le ciel gris est majestueux.
Un sentiment respectueux
M'empêche de le trouver triste.
Ma rue a la couleur du temps.
Dans la lumière éclaboussante,
Je patauge reconnaissante.
Or sans soleil, coule l'instant.
Je suis entourée de silence
Ma mémoire n'a rien à dire
Permet enfin que je respire
En accueillant l'indifférence.
Je contemple les grand érables
Qui ne se font aucun souci.
Me sens débarrassée des si,
Regrets vains mais inévitables.
L'instant qui coule au sablier
Me met en un état de grâce.
Il fait disparaître les traces
Des attaches qui me liaient.
Montréal 25 novembre 20014
Commentaires