La terre je voudrais la voler,
juste pour vous et moi,
l'originelle mère,
dont le corps aurait les reliefs et la teinte
de la mer, puis la chaleur
et l'ampleur du grand
soleil naissant et neuf.
Il n'y aurait point de fleurs,
ni d'arbres encore nommés,
que des vies débutantes, murmurantes.
Tout absolument tout nous
toucherait, nous ravirait !
Puis naîtra cet Opéra sur la mer,
pour nous deux,
sur elle les rougeoiements fabuleux
du ciel déjà fébrile,
l'argenterie d'un soleil travesti
pour un soir, une nuit,
la symphonie débutante, juvénile encore
des fleurs, des arbres,
face à notre grand et radieux silence !
Tout cela se produira en un
instant pérenne,
dans nos esprits jumelés et depuis infinis .
NINA
Commentaires
Merci infiniment Carol pour ces superbes lignes ! belle soirée à vous. NINA
Un couple d'amants
Créés dans la perfection
Tout juste après la lune
Et après le Sahara les dunes
Ô merveille que c'eut été
Si n'avait été le fameux arbre...
Je te souhaite une superbe soirée Béatrice ; je t'embrasse bien fort et merci pour tes lignes. NINA