Un long couloir sombre,
en pleine nuit,
une petite fille vêtue d'une chemise blanche,
sur la pointe des pieds le traverse,
pour contempler par l’entrebâillement de la porte
sa mère qui sommeille, la reconnaître enfin.
La respiration de l’immense endormie,
ressemble à un intermittent froissement de soie,
à un baiser de l'air devenu bleu,
point brutal, doux.
Un soleil noir mais chaud, sur elle s'est endormi.
Pour la première fois de sa vie commençante,
cette nuit est différente de toutes les autres,
dans les yeux de l'enfant.
Sa mère, n'est plus violente,
mais reposée et claire, sereine,
toute à elle !
Commentaires
Belle soirée à vous Sandra.
Oh je vous remercie infiniment Claudine, vous êtes touchante ! bises
Le sommeil, la maladie, la vieillesse, ôtent le masque de la violence et ont peut enfin, aimer leur véritable MOI.
Bravo Nina : c'est magnifique.
Bonne soirée et à bientôt. Claudine.
Merci de tout cœur Béatrice ; belle soirée à vous.
Je ne sais pas Liliane, mais je t'embrasse bien fort.
Terrible poème.....
J'aime aussi !
Il faut du courage pour écrire cela .
Oh alors je suis heureuse ! bises et bon dimanche Joëlle !