Songerie
L'énergie vitale, sans cesse,
Agit sur les êtres vivants,
Les rend actifs ou chancelants,
Superbes, au temps de la jeunesse.
Le chemin libre, où l'on avance,
Ne peut pas être rebroussé.
On y courut souvent pressé.
Un jour, s'impose la prudence
Je rends hommage à la Nature.
Et à ses lois époustouflantes.
Or sa rigueur est révoltante,
Qui, lentement, nous défigure.
Certes, en dépit de la laideur,
Que désemparée, je supporte.
Si la mort frappait à ma porte,
Je lui dirais d'aller ailleurs.
15 juin 2015
Commentaires
Merci de ce partage , Suzanne ! Ecrites avec sagesse et pudeur, vos lignes témoignent néanmoins d'une vérité implacable...
J'ai particulièrement apprécié le déni de la dernière ! Joli pied de nez de la Vie !!
Douce journée à vous ! Cordialement, Nicole