L’EXIL
Te voilà l’exilé de ces villes conquises
Et tour à tour perdues
Esquisses d’entrechats perruques de marquises
Tant de voix s’y sont tues
Tu ne sauras jamais ce que le soir déguise
A ton âme éperdue
Cités – Festins de rois immenses qui aiguisent
Ta faim jamais repue
Tu es seul dans la tour au sommet isolé
Cette fois bien plus proche
Que tu ne fus jamais des célestes palais
En vain tu t’y accroches
Toi le roi devenu mendiant triste et moche
De ton rêve en-allé
Commentaires
Cher Raymond, je te relis: quelle perspicacité car c'est bien la croix russe qui lui pend sur la poitrine!
Merci Antonia: j'espère encore te faire frisssssonnnner!
Mais quel regard et dans ce regard quel effroi et dans ces lignes combien de sens et de maturité artistique… On sent ses frissons…
Merci à toi Blanche
La fièvre du pouvoir absolu qui, lentement mais sûrement, le consume ! Belle expressivité ! Amitiés, blanche
Merci à vous tou(te)s
Ce personnage me hante depuis longtemps, j'en ai fait deux versions à l'huile/ c'est l'expression du désenchantement malgré le pouvoir
Il semble sortir d'une pièce dramatique du théâtre Russe .
Sa physionomie n'est pas engageante!
Un grand bravo que j'ai partagé sur les réseaux sociaux.
Superbe !
Marie-Ange