Au-dessus des toits blancs, le ciel clair est troué
Par l’astre éblouissant qui répand sa richesse,
En des rais radieux de lumière enjouée.
Je les reçois ravie, l’âme emplie d’allégresse.
Ma fenêtre est ouverte à sa pleine grandeur,
L’air demeure en repos et seule la lumière ,
Selon sa fantaisie, joue au décorateur,
En dotant chaque objet d’une ombre familière.
L’instant, qui se prolonge, a pour me satisfaire
Le silence parfait dans l’immobilité.
La grâce ressentie loin de signes austères,
En ces jours lumineux, est une volupté.
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