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journal de bord, samedi 2 avril 2011

 

C'était la Saint-Hugues, hier.

 

25 degrés, paraît-il, aujourd'hui. Serait-on déjà en été ?

 

Paraît que les pantalons clairs, sur une scène, ce n'est pas très heureux quand les spots (qui éclairent les artistes) ont une dominante brune. Le noir, dans ces cas-là, serait l'idéal.

 

Entre Thuin, Luttre, Bruxelles-Central, Ottignies, Orp-Jauche ...

 

Le train m'emmène, mène, mène.

 

Hier, une soirée-cabaret, à Thuin, au "Carpe Diem" (péniche). Aujourd'hui, inauguration d'une radio, à Orp-Jauche, un podium où passent les artistes qui se sont inscrits.

 

Hier (ou plutôt aujourd'hui, sur le coup de ... deux heures du matin), j'ai réintégré un toit, un lit. Je n'étais pas sûr de me remettre en route le jour suivant. J'étais sur les g'noux.

 

Durant toute la soirée passée au "Carpe Diem", je me sentais à côté de mes pompes, à côté de moi-même.

 

Bien sûr, je ne regrette rien. Bien sûr, j'ai passé une bonne soirée. Bien sûr, j'ai revu des amis (un gars que je n'avais plus revu depuis presque quarante ans, avec lequel j'ai fait deux camps scouts).

 

Bien sûr, plein d'images toutes fraîches trottent : des chevaux de nuit (merci, Philippe), des étrangers mal considérés (merci, Véronique), un oiseau, le matin, sur le seuil de notre porte (merci, Miche), un "Père Prodigue" de Georges Chelon revisité, réhabillé, réhabilité (merci, Jean-Marie), un ring de Bruxelles (merci, Aurélien), des chômeurs en quête de boulot (merci, Grazzi), des notes gouvernementales et un aveu de dépression (merci, Jean-Paul), un conte pour adultes (merci, Dominique), des onomatopées proches du rap (merci, Serge et les deux Max), un vendeur de chez "Carrefour" (merci, Rafti ... j'ai p'têt écorché ton nom, excuses !).

 

Quant à moi, dans l'histoire, qui avait partie prenante, qui faisait partie du spectacle ...

 

Quand je chantais, je n'arrivais pas à m'installer confortablement dans mes propres morceaux.

 

En ouvrant l'oeil, ce matin ...

 

Malgré le peu d'heures récupérées, je retrouvais cet élan incommensurable ... qui me (re)donnait envie de prendre le large. On ne se refait pas.

 

Qui sait ...

 

Je me repose peut-être plus en poursuivant cette vie a priori trépidante, que je connais par coeur, où j'ai mes repères, que je gère comme je le peux, où il me suffit de faire ce que j'ai à faire (une chose à la fois).


Juste un regret, comme ça, en passant : hier (ou ... ce matin), au "Carpe Diem", au moment de lever la séance, de repartir, je n'ai pas eu la force de dire au r"voir à certaines personnes ... que j'aime beaucoup, par ailleurs. Peur, liée à la fatigue (ou à d'autres phobies) de grimper à l'échafaud et de r'cevoir des gifles ?

 

Et le train m'emmène, mène, mène ...

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