Important, parfois, de décrocher de tout. De se retrouver chez soi. De ne rien foutre.
La répétition avec l'amie conteuse, ce s'ra pour un autre jour. La réunion aux Emotifs Anonymes, que je ne loupe pratiqu'ment aucun jeudi, eh bien, je m'en pass'rai cette fois-ci.
Demain, au boulot, on me libérera p'têt plus tôt que prévu. J'aim'rais me rendre à un enterr'ment. Si jamais, au boulot, y a assez de réserves, il se pourrait que ...
Je regarde passer l'été.
Je ne fais pas de projets ciblés, comme les autres années.
D'habitude, en mai, en juin, j'ai des dates de concerts, à Bruxelles et ailleurs. Cette année, rien de tout ça. Mais je ne m'en porte pas mal.
Lors de mon mois de vacances ...
Je poursuivrai sûr'ment les chemins de Compostelle. A part ça, je ne sais rien. Je m'en fous. Je prendrai ce qui vient. Je ne bloque rien. Je ne fige rien.
Les festivals de chanson, c'est pas ma priorité cette année. La vie publique, dans son aspect le plus extérieur, j'en ai un peu marre ces temps-ci. La rencontre, oui. La vie publique, telle qu'elle est orchestrée, non. Sur les chemins, entre Reims, Nevers, Vézelay, peut-être.
Bien sûr, je prendrai ma guitare et mon ukulélé dans mes bagages.
Si ça tombe, je chant'rai plus que dans des festivals organisés.
Mais là n'est pas l'essentiel.
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